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être française

19 août 2014

avoir son identité

j'ai 17 ans et je suis étudiante dans le supérieur, je rentre en seconde année. La première année dans le supérieur c'est une quête d'identité, on est plus indépendant et on cherche à mieux se connaître. Mon choix de filière (si on peut appeler ça un choix bien sur ;) ) a été très restreint. En effet vu ma conviction religieuse je ne pouvais entrer ni dans les classes préparatoires, ni les BTS, les écoles d'infirmières,...et je vous épargnerai la suite de cette liste. Pourtant j'ai bien obtenu un BAC français durant la session 2013, que j'ai préparé par correspondance au CNED. En effet les complications scolaires du à une conviction religieuse ne débute guère dans le supérieur... Raison pour laquelle j’ai effectué la quasi-totalité de mon cursus scolaire par correspondance. De ce fait on a l'habitude d'être autonome et régulier. Evidemment les retours au sujet de mon expérience non pas toujours été positif de la part des universités. La plupart disaient que j'aurai du mal à travailler en groupe et d'autres suppositions "tordues" que l'on accueil avec dépression à 16 ans. De nos jours tout est figé dans une norme et tout le reste est accueilli avec des préjugés. Effectivement ce n'est pas commun comme parcours mais mon choix par rapport à ma foi ne les concerne pas. J'ai vraiment mal vécu cette transition...vous l'aurez deviné je suis musulmane.

Le BAC en lui-même a été une véritable épreuve psychologique. Les circonstances de ma scolarité m'ont permise de passer l'intégralité de mes examens avec le voile dans un lycée, ce qui a été reçu avec un enthousiasme modéré de la part de l'équipe pédagogique du lycée. Pour les épreuves orales obligatoires de langues on m'a clairement explicité que je n'été pas la bienvenue. Et pour les épreuves écrites on m'a fait comprendre (avant même que je leur détails les raisons pour lesquelles j'étais parfaitement en règles) que je créais désordre dans cette ambiance d'examen. Le dernier jour tout le monde avait l'habitude de la situation et m'accueillait avec le sourire (majoritairement...) sauf une enseignante qui n'été pas là les jours précédents. C'était le jour de mon épreuve de spécialité. Comme celle-ci n'était déjà pas assez difficile cette dame a cherché durant l'épreuve de m'exclure de l'épreuve, bien qu'ayant eu au début de celle-ci connaissances des raisons me permettant de conserver mon voile. J'ai pu tout de même la terminer sans encombres, car un autre enseignant lui a lui-même fait comprendre que on exclusion serait contraire au règlement, je l'en remercie encore...  

 

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